Crédit photo : Résidence le Marronnier. Michaël Maisonneuve et Isabelle Morzadec

Depuis 30 ans, Le Marronnier démontre qu’une résidence d’envergure peut garder un esprit de famille. Derrière nos 1310 appartements, on trouve des visages connus, des gestes attentionnés, et une ambiance qui rappelle celle d’un petit village.

Cette vision humaine du vivre-ensemble s’est transmise d’une génération à l’autre. Depuis 2016, Le Marronnier poursuit sa croissance avec l’ajout de la Phase F (achevée en 2020), qui a permis de doubler les espaces communs, tout en conservant l’âme chaleureuse des débuts. C’est aussi à ce moment que la relève s’est mise en place: la vice-présidente Isabelle Morzadec, son conjoint, directeur des opérations, Michaël Maisonneuve et la directrice générale Jocelyne Lévesque (arrivée en 2018) portent aujourd’hui le projet avec cœur, proximité et passion.

Une résidence gérée comme une grande famille 

Contrairement à d’autres établissements de taille similaire souvent administrés par des compagnies de gestion, au Marronnier, on peut compter sur l’implication directe des propriétaires. Ils sont présents dans tous les aspects de la vie de la résidence, des problèmes de plomberie aux grandes décisions d’aménagement. 

« On se fait accrocher dans les couloirs, tout le monde nous connaît. » Pour Isabelle et Michaël, c’est ça, gérer au quotidien: « On connaît les résidents, on entend leurs préoccupations, et on peut agir rapidement, sans passer par dix intermédiaires ». 

Tout est pensé avec et pour les résidents, et les nouveaux projets d’aménagement sont réfléchis collectivement. C’est comme ça qu’ont vu le jour le terrain de pétanque intérieur, le jardin exotique, le mini-golf, etc.  « Je me souviens d’un brainstorming dans la salle de conférence », raconte Michaël. « Mon beau-père insistait pour qu’on mette six allées de bowling, pas deux, et des vraies, comme dans un vrai bowling! ». 

« En gros, nous avons choisi les projets d’aménagement en fonction des commentaires et des demandes des résidents, en fonction de l’équipe aussi. Mais aussi comme si c’était pour nous, ou pour nos grands-parents », ajoute Isabelle. 
Crédit photo : Résidence le Marronnier

Grande en taille, intime en esprit

Certaines personnes arrivent ici avec une crainte: celle que la résidence soit trop grande, trop impersonnelle. Mais très vite, cette impression s’estompe. « C’est vrai qu’on est nombreux, mais c’est tellement grand que ça ne paraît pas. » Et en hiver, on peut se promener toute la journée à l’intérieur sans sortir dehors: bistro, pharmacie, dépanneur… tout est relié. « Et c’est très propre aussi! », ajoute Michaël, « On en est très fiers et c’est souvent un des premiers commentaires qu’on nous fait ». 

Au Marronnier, on se sent aussi vite chez soi. C’est chaleureux, convivial et l’ambiance rappelle celle d’un petit village, où l’humain est au cœur de tout. « Les résidents eux-mêmes sont très chaleureux, ils s’entraident. » Ce sentiment d’appartenance, on le retrouve autant chez les résidents que les membres de l’équipe. 

Certains employés ont même fait le choix d’installer leurs parents à la résidence, pour rester proches et pouvoir veiller sur eux au quotidien. « Et même, autrefois, quand on organisait des visites, les résidents “vendaient” pratiquement la résidence pour nous. C’était presque gênant.», ajoute Isabelle en riant.

Crédit photo : Résidence le Marronnier

Un motif de fierté pour tous

Isabelle et Michaël le disent sans détour: pour eux, le Marronnier est l’une des plus belles résidences au Canada. Mais sa beauté ne se limite pas à son cadre, à son architecture, ou aux services offerts. L’ambiance y est aussi pour beaucoup. Et ils ont travaillé fort pour en arriver là. « On a peut-être arrêté la construction à l’extérieur, mais on continue de construire à l’intérieur. » De nouvelles personnes sont venues se greffer à l’équipe pour améliorer l’expérience des résidents, alléger la charge du personnel en place et renforcer le service à la clientèle. 

Faire grandir le Marronnier ces trente dernières années a été tout un défi. Pourtant, Isabelle et Michaël ont le sentiment que tout s’est fait au bon rythme, en gardant l’humain au centre, et sans jamais perdre ce qui fait l’âme du Marronnier. « De 340 appartements en 1994 à 1310 appartements aujourd’hui, et l’ambiance est exactement la même. »

Quel avenir pour le Marronnier

Depuis sa création en 1994, le Marronnier a beaucoup évolué. Mais l’arrivée progressive des baby-boomers parmi les résidents pousse l’équipe à continuer à se poser des questions: est-ce que ce qu’on offre aujourd’hui répondra toujours aux besoins de demain? Que faut-il ajuster pour continuer d’attirer, et de garder, les résidents? « On a une bonne base, mais nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Il faut continuer d’innover », résume Michaël. 

La pandémie de 2020 a justement amené l’équipe à revoir ses façons d’innover, afin de trouver de nouvelles manières de rester proche d’une grande communauté réunie sous un même toit. Les investissements dans les infrastructures et dans des espaces comme le théâtre ont alors montré toute leur importance : ils ont permis de maintenir une communication avec les résidents à même le téléviseur de leur appartement. Le Point quotidien du Marronnier en direct permet de créer des moments de proximité malgré les contraintes et de briser l’isolement. Aujourd’hui encore, cette expérience nous rappelle combien il est essentiel de développer des moyens pour garder un lien de proximité, tant entre les résidents qu’avec leurs proches.

Une chose est sûre, tant qu’il y aura des humains passionnés pour veiller sur le lieu, le Marronnier saura s’adapter aux saisons, aux changements et aux générations.